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Bienvenue dans mon blog qui vous fera visiter ma collection de poupées anciennes et modernes. Je vous présenterai également les vêtements et accessoires que je réalise pour ces demoiselles.
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6 mars 2021

Photostory : Crépuscule - Chapitre 10

Bonjour à tous,

          Dans ce nouvel épisode de Crépuscule, nous ferons plus ample connaissance avec un personnage que nous avons déjà rencontré au chapitre 5 dans l'atelier du "biker" : Zora. Elle ne fait pas partie des protagonistes mais a son importance dans l'histoire.

          Pour jouer le rôle de Zora, j'ai utilisé une fashion doll Urban Vita (Horsman) parce qu'elle a un look un peu punk ! C'est une poupée que j'ai pas mal bricolée : je l'ai repeinte et lui ai inséré des yeux en verre. L'avantage des Urban Vita, c'est qu'elles sont très bien articulées et peuvent prendre toutes sortes de positions. Ce n'est pas le cas des Tonner : j'ai un mal fou à faire prendre au sieur Aidan les postures même les plus simples ! Il y a aussi quelques autres personnages secondaires :

- Zora enfant : Volks YOSD Chinatsu

- Fillette molestée par Zora : Custom House Ange Ai YOSD

- Russell : 17" Tonner fashion doll Russell Williams

- Diana : 16" Tonner fashion doll Diane Evans

- Mick : 12" figurine action avec une tête Phicen (ce n'est pas l'idéal, mais j'essaie de pallier comme je peux mon manque de poupées masculines !)

          C'est Zora qui est la narratrice dans ce chapitre, ce qui permettra d'aborder le récit d'un autre point de vue. Elle raconte son histoire avec ses propres mots, pas forcément très policés !

Avertissement : Texte destiné à un public adulte.

Bonne lecture !

 

CHAPITRE 10

ZORA LA REBELLE

 

          D'aussi loin que je me rappelle, personne n'a jamais voulu de moi, pas même ma mère ! Un soir, un couple qui se promenait a entendu un petit cri provenant d'une poubelle. Pensant qu'il s'agissait d'un chat abandonné, ils ont soulevé le couvercle, mais à leur grande surprise, ils ont trouvé un bébé, moi !

          C'était en 2033, avant la grande guerre. A ce moment-là, il y avait encore des services sociaux, alors on m'a placée dans une famille d'accueil. Comme l'atmosphère était déjà bien pourrie à l'époque : crise économique, pandémie et instabilité politique, j'ai souvent changé de famille au cours de mes deux premières années. Autant dire que ça ne facilitait pas les liens affectifs !

          En 2035, lorsque la guerre a débuté, on m'a confié à la famille Pelletier avec laquelle je suis restée jusqu'à la fin des conflits en 2040. Les Pelletier ne m'aimaient pas plus que les autres, mais les services sociaux ayant fermé, ils ne savaient pas à qui me "restituer". On ne peut pas dire que j'étais vraiment maltraitée mais j'avais droit à un peu moins de nourriture, moins d'attention et d'affection que les "vrais" enfants de la famille.

          En 2040, les Pelletier ont voulu fuir la ville comme beaucoup de gens et ils ne se sont plus embarrassés de scrupules. Ils m'ont abandonnée à mon triste sort avec quelques provisions dans un petit sac à dos, pour se donner bonne conscience, je suppose ! J'avais seulement sept ans.

Photo 01 : Zora, enfant abandonnée

Photo 01 Zora, enfant abandonnée

 

          Heureusement, mon chemin a croisé celui d'Angela et Ivan qui ont eu pitié de moi et m'ont embarquée avec eux. Ils voulaient rallier une sorte de communauté qui s'était formée autour d'un certain Russell. C'est ainsi que j'ai rejoint ceux qu'on surnomme maintenant les Punisseurs. Ma vie ne s'est cependant pas vraiment améliorée parmi eux. Angela et Ivan n'avaient pas envie de s'encombrer à temps plein d'un enfant, donc ils ont refilé ma garde à un autre couple. A partir de là, il s'était instauré une sorte de tour de rôle : un foyer volontaire s'occupait de moi pendant quelques temps puis passait la main à un autre quand il en avait marre de me voir ! Un jour, j'ai surpris une conversation entre ma "mère" d'accueil du moment et une voisine :

- Zora est une enfant difficile à aimer ! On devine qu'elle est intelligente, mais elle a toujours un air sournois et son regard est chargé de tant de ressentiment. Parfois, elle me fait peur !

          Je ne savais pas ce que ça voulait dire "sournois" ou "ressentiment", mais j'avais compris qu'on ne m'aimait pas. Je m'étais dit : "Eh ben, je me fiche de leur amour ! Tout ce qu'on ne veut pas me donner, je m'arrangerai désormais pour l'obtenir par moi-même." J'avais toujours été bagarreuse et les autres enfants du foyer me craignaient. Si j'avais envie de leur jouet préféré, d'une de leur fringues ou de leur goûter, je finissais toujours par l'avoir. En plus, je les menaçais des pires sévices s'ils caftaient !

Photo 02 : Zora la bagarreuse

Photo 02 Zora la bagarreuse

 

          Le seul qui n'ait jamais eu peur de moi, c'est Mick, le fils de mes derniers parents d'accueil. Pourtant, il a deux ans de moins que moi, mais il est costaud et teigneux. J'ai commencé par me moquer de lui, parce qu'il bégayait légèrement, puis j'ai essayé de lui faire comprendre qu'il devrait faire mes quatre volontés, mais il m'a regardée dans les yeux et m'a rétorqué :

- T'as pas… pas intérêt à me chercher des poux ! Même si t'es…t'es une fille, je te démolirai le portrait !

          Depuis, je dirais qu'on se respecte mutuellement : il est pour moi ce qui ressemble le plus à un ami. Même quand j'ai quitté sa famille pour m'installer toute seule dans un squat, on a continué à se voir. Mais attention ! Il n'y a rien de sexuel entre nous, d'ailleurs, je crois qu'il préfère les garçons.

           Je n'ai aucune copine mais à part Mick, je fréquente quelques autres mecs, pas les meilleurs éléments des punisseurs, je dois dire ! Auprès d'eux, j'ai appris à me battre et à me servir d'un couteau, ce qui est plus utile pour survivre dans notre monde que de maîtriser la lecture et l'écriture. Je n'ai pas autant de force qu'un homme mais je sais taper où ça fait mal. En résumé, je vis ma petite vie indépendante, ni heureuse, ni malheureuse. Je rends quelques services à mes copains qui m'en rendent en retour : donnant, donnant !

Photo 03 : Zora apprend à se battre

Photo 03 Zora apprend à se battre

 

          Concernant Aidan, je le connaissais comme tout le monde parce qu'il fait partie de la clique de Russell mais je ne le fréquentais pas spécialement parce que je le considérais comme un empêcheur de tourner en rond ! Il a un autre style que Russell qui en impose par sa force et son autorité. Lui, il a l'air de ne jamais rien prendre au sérieux mais au final, il sait aussi se faire respecter.

          Un jour, il m'a surpris en train de voler une bouteille de whisky dans la réserve. La réserve, c'est un genre de magasin où Russell et Aidan stockent les marchandises qu'ils obtiennent des Bunkers en échange du carburant. On ne peut pas vraiment les acheter puisque l'argent n'existe plus, mais on peut en recevoir quand on rend un service ou on fait un travail pour la collectivité.

- Tu veux bien reposer cette bouteille, Zora, m'a-t-il ordonné en me faisant de gros yeux. En plus, l'alcool, c'est mauvais pour ta santé !

- C'est pas pour moi ! lui ai-je rétorqué.

          Je disais la vérité : c'était juste pour m'en servir comme monnaie d'échange, au cas où j'aurais un service à demander à un de mes copains. Moi-même, je ne prends jamais d'alcool ou de drogue : c'est bon pour les faibles ! Je préfère garder l'esprit clair pour mieux manipuler ceux qui y sont addicts.

          Un autre jour, Aidan m'a surprise avec Mick en train de caillasser un jeune squatteur : notre jeu favori ! Il a couru vers nous en nous demandant d'arrêter immédiatement, il avait l'air furax. Mick n'a pas apprécié qu'on lui donne des ordres et il a craché dans sa direction en criant :

- Je fais…fais ce que je veux, t'es pas mon père !

          D'un bond, Aidan l'a empoigné au cou et l'a plaqué contre un mur. Mick gigotait en essayant de se libérer de sa poigne.

- C'est bien possible, mais jusqu'à nouvel ordre, c'est moi et Russell qui fixons les règles à observer et tu es prié d'obéir ! De toutes façons, je connais ton père et je doute qu'il approuve ce que tu viens de faire. Je lui en toucherai un mot d'ailleurs. Maintenant, dégage !

Photo 04 : Altercation entre Aidan et Mick

Photo 04 Altercation entre Aidan et Mick

 

          Aidan relâcha Mick qui partit sans demander son reste. Il se tourna vers moi :

- Tu devrais mieux choisir tes fréquentations, Zora !

- Bah, je suis moi-même une mauvaise fréquentation !

Il a ri et a ajouté :

- Au lieu de faire des trucs idiots, viens travailler pour moi. On a besoin de bras pour restaurer un château d'eau. Je te donnerai en échange des articles de la réserve, sauf l'alcool bien sûr !

- Va te faire voir, Aidan !

Je me suis éloignée en lui faisant un doigt d'honneur.

          Tout a changé en février de cette année, quand Russell a fêté ses 38 ans. Il a décidé d'inviter tout le monde et de faire table ouverte. Je n'aime pas spécialement Russell mais comme je savais qu'il y aurait beaucoup de bouffe, vous pensez bien que je n'allais pas rater ça !

          Comme prévu, la soirée avait été très bien organisée avec des montagnes de nourriture et de boissons alcoolisées. Russell avait fait mettre en route les générateurs électriques et on avait même de la vraie lumière ! Il y avait beaucoup de monde que je ne connaissais pas mais j'ai vite repéré Aidan qui avait fait des efforts d'élégance en portant une chemise à la place de ses habituels T-shirts. Il me remarqua lui aussi :

- Tiens, Zora la rebelle est sorti de son trou !

- Tout le monde est invité, non ?

- Bien sûr ! Pardon, je n'aurais pas dû dire ça, ce n'est pas très gentil !

          C'était bien la première fois que quelqu'un me demandait pardon ! Je l'ai observé, et je ne sais pas si c'est la lumière ou quoi, mais je l'ai trouvé plutôt beau gosse. Et puis, quand il voulait, il pouvait être gentil. Il a parlé quelques instants avec moi, puis est parti rejoindre d'autres invités. Je le surveillais du coin de l'œil et j'ai remarqué qu'il buvait pas mal. Dire que ce faux jeton m'avait fait la morale sur les méfaits de l'alcool, peu de temps auparavant !

Photo 05 : L'anniversaire de Russell

Photo 05 L'anniversaire de Russell

 

          Il se faisait tard et je commençais à m'embêter ferme ! Je n'avais plus faim et je pensais à partir quand je suis tombée sur Aidan qui m'avait l'air méchamment imbibé. Il ne marchait plus très droit et gloussait bêtement. Frappée d'une subite inspiration, je lui ai proposé de l'aider à rentrer chez lui.

- Pas besoin…a-t-il répondu d'une voix pâteuse.

          Ne l'écoutant pas, j'ai empoigné fermement son bras et l'ai guidé vers la sortie. Malgré son état, il a retrouvé le chemin de son squat situé à deux pas de son atelier. Heureusement qu'il s'était installé au rez-de-chaussée, je n'aurais pas pu lui faire monter un escalier ! Il parvint à atteindre son lit et à s'asseoir dessus. J'aurais pu le laisser là et m'en aller, mais j'ignore pourquoi, j'entrepris de l'aider à se déshabiller. Alors que je déboutonnais sa chemise, j'ai eu une envie irrésistible de l'embrasser. Surpris, il a perdu l'équilibre, et nous sommes tombés tous les deux sur le lit. Je ne vous raconterai pas la suite !

          Le lendemain, j'étais déjà réveillée depuis longtemps quand Aidan ouvrit un œil. Je vis de la stupéfaction dans son regard :

- Qu'est-ce que tu fais là, Zora ?

- A ton avis, qu'est-ce que je peux bien faire dans ton lit ? T'as pas une petite idée ?

- Oh, non ! On ne l'a pas fait ? a-t-il gémi.

- Tu ne te souviens de rien ?

- Non, c'est le black-out complet depuis hier soir !

Photo 06 : Amnésie

Photo 06 Amnésie

 

          Il se frotta les tempes et me demanda d'aller lui chercher du paracétamol dans la salle de bain. Il y en avait plusieurs boîtes, même pas périmées ! J'en profitais pour lui en piquer une : ça pouvait toujours servir ! Quand je revins, il me dit :

- Ecoute, Zora, j'ai l'impression d'avoir un marteau-piqueur qui me pilonne la tête ! On reparlera plus tard de ce qui s'est passé cette nuit, alors, sois gentille, laisse-moi.

          Je me suis rhabillée et je suis partie. Pendant que je marchais, une évidence m'est tombée dessus brutalement : de même que je recherchais désespérément l'amour de mes parents d'emprunt, je brûlais d'envie d'être aimée par Aidan ! Soudain, j'ai mieux compris ce que signifiait l'expression "coup de foudre".  C'est vrai que j'aurais pu mieux choisir que de tomber raide dingue d'un type qui ne se souvenait même pas d'avoir fait l'amour avec moi ! Mais je n'y pouvais rien, c'était comme ça !

          Le lendemain, j'ai retrouvé Aidan dans son atelier, en train de bricoler sur une moto. Il n'avait pas l'air super heureux de me voir mais comme il était poli, il m'a fait signe d'entrer.

- Je suis désolé pour ce qui s'est passé l'autre nuit, Zora. Je n'étais pas dans mon état normal, sinon rien ne serait arrivé.

- Ça veut dire quoi ? Que je suis trop moche pour te plaire quand tu es à jeun ?

- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire ! protesta-t-il, un peu embarrassé. Tu es très jolie, mais une attirance entre deux personnes ne dépend pas seulement du physique. Il y autre chose d'insaisissable, qu'on ne peut pas expliquer ou contrôler.

          Il n'avait pas tout à fait tort : pourquoi je le trouve irrésistible maintenant alors que je ne pouvais pas le blairer, il y a un mois ?

- Et puis, je suis trop vieux pour toi, j'ai 35 ans ! Quel âge, tu peux avoir ? 20 ans ?

- 25 ans.

- Bon, ça fait quand même dix ans de différence ! Trouve toi un copain de ton âge. Tiens, tu t'entends bien avec Mick, non ?

          Ça, c'était trop fort ! Il y avait peu de temps, il trouvait que Mick était une mauvaise fréquentation, et maintenant il voulait me jeter dans ses bras, rien que pour se débarrasser de moi !

- Mick est gay, lui ai-je annoncé avec une satisfaction non dissimulée.

- Ah, eh bien, tu dois connaître d'autres garçons, non ? Ravissante comme tu es ! ajouta-t-il hypocritement.

- Tu n'es pas si vieux que ça, ai-je insinué, si j'en crois certains souvenirs de la nuit que nous avons passé ensemble !

- Tu n'es pas obligée de faire des allusions graveleuses ! rétorqua-t-il d'un air contrarié.

- Grave…quoi ?

- Laisse tomber ! Bon, excuse-moi, Zora, mais j'ai du travail à terminer.

Du travail, tu parles ! C'était une façon polie de me congédier.

Photo 07 : Conversation dans l'atelier

Photo 07 Conversation dans l'atelier

 

          De ce jour, je pris la résolution de ne plus lâcher Aidan. J'irai le voir le plus souvent possible, et à force, il finira par s'habituer à moi et peut-être bien par me remarquer enfin ! Quand je veux quelque chose, je trouve toujours le moyen de l'obtenir !

          J'ai commencé à mettre en œuvre mon plan quand cette fille est entrée en scène de façon inattendue : une sale petite Squatteuse ! J'ai tout de suite repéré qu'elle ne laissait pas Aidan indifférent, rien qu'à la manière dont il la regardait.

          Après cet épisode, j'ai décidé de m'installer dans un squat qui a une vue imprenable sur l'atelier et la maison d'Aidan. Cela me permet d'espionner ses faits et gestes. Je n'ai pas revu Lolita dans les parages mais j'ai remarqué qu'Aidan part souvent à moto vers les quartiers sud où résident la plupart des Squatteurs. Je parie qu'il va la retrouver !

          J'ai eu alors une idée que je pensais brillante. J'irai trouver Russell et je lui ferai croire qu'Aidan complote avec Lolita pour conclure une alliance avec les Squatteurs. Avec un peu de chance, il lui interdira de revoir cette fille et j'en serai débarrassée !

          Ce matin, j'ai pris mon courage à deux mains et je suis allée frapper chez Russell qui m'a reçue avec sa compagne Diana. Ils habitent un squat bien retapé, plutôt confortable, tout l'inverse du mien ! Ils sont ensemble depuis seulement cinq ans, mais certains Punisseurs disent qu'il a changé à son contact, qu'il s'est "ramolli". En tous cas, il a toujours son épée ridicule qui doit peser une tonne !

Photo 08 : Zora chez Russell et Diana

Photo 08 Chez Russell & Diana

 

- Que puis-je pour toi, jeune fille ? me demande-t-il de sa voix grave.

          S'il y a bien une chose que je déteste, c'est qu'on m'appelle jeune fille, mais je prends sur moi et leur expose ma théorie du complot entre Aidan et Lolita. Il m'écoute patiemment mais lorsque j'ai fini, il éclate d'un rire tonitruant.

- Tu sais, je connais Aidan depuis presque vingt ans. Même si nous n'avons pas toujours les mêmes opinions, il reste mon ami et il ne me cache rien. Je sais qu'il voudrait un rapprochement avec les Squatteurs mais c'est encore loin d'être fait, et je ne lui en veux pas pour ça. Il est libre de voir qui il veut et je pense qu'il s'intéresse à Lolita pour d'autres raisons que le complot.

- Oui, je crois que notre Aidan est tout simplement amoureux ! ajoute Diana en souriant.

          Juste ce que je ne voulais pas entendre ! Cette Diana, avec ses manières dégoulinantes de gentillesse et sa voix de chatte ronronnant, je lui arracherais bien les yeux !

- Pardon de vous avoir dérangés pour rien ! Je me suis trompée, balbutié-je.

          Je suis partie en me sentant minable et parfaitement ridicule. Il faudra que je trouve un autre moyen pour me débarrasser de Lolita.

                                                                                                                                                               

                                                                                                                                                        (A suivre)

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